lundi, mai 28, 2007

Y FO LIRE !

« Les mots c’est méga chiant, mais tout ces mots, ohhhhhh, ça fait des phrases, et toutes ces phrases, ohhhhhhhhh, ça raconte une histoire !!!! »
Dany Boon (grand philosophe cht’i)
Y FO LIRE !
Bon à défaut de pouvoir vous offrir ma propre histoire à lire dans un joli livre à emporter dans votre sac de plage (bientôt l'été), et puisque je n'ai pas encore trouvé l'éditeur, je me propose une fois de plus de vous faire part de mes quelques lectures de ces derniers temps, pour peut-être vous donner envie de lire un peu...

Prédateurs de Maxime Chattam (éd. Albin Michel) : le nouvel opus du petit prince français de la terreur est sorti il y a peu, il tient toutes ses promesses. Quand en plein coeur de l'horreur qu'est la guerre, une horreur encore plus terrible vient s'y greffer. Des crimes d'une barbarie peu commune rythment ce roman qui m'a tenu en haleine jusqu'à son dénouement. Pas moyen de débusquer le tueur avant les dernières pages, les pistes s'embrouillent se chevauchent se croisent repartent dans de nouvelles directions, une habileté à tromper le lecteur et une imagination à faire peur sont la signature de Maxime Chattam. Il doit être un peu fou...
Bien loin des Experts et autres fictions télévisées, ce roman sera apprécié par les amateurs du genre, ils va au delà de l'horreur, il sonde l'âme du Mal...


La Reine Soleil de Christian Jacq (éd. Pocket) : Alors je sais ce n'est pas tout jeune comme roman. Auteur aux multiples succès, Christian Jacq, spécialiste de l'Egypte, me faisait une drôle d'impression avec ses romans en deux, trois, quatre tomes. Rester dans le même univers au fil des livres ne me convenait pas, j'aime picorer ça et là dans des univers différents. Voilà la raison de mon choix pour La Reine Soleil, un roman en une seule partie. J'y ai gouté, et je l'ai apprécié. L'histoire d'Akhésa, troisième fille d'Akhénaton et de Néfertiti, qui a force de volonté va voir sa destiné complètement boulversée au cours de son existence. Christian Jacq raconte la véritable histoire de l'Egypte au travers de ses personnages. J'ai adoré cette épopée, et je pense poursuivre cette instruction ludique en me plongeant dans d'autres romans de Christian Jacq.


La tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives de Philippe Delerm (éd. Panama) : quel titre mes amis ! Vous vous souvenez peut-être de "La Première Gorgée de Bière", petit recueil de nouvelles vantant les petits bonheurs de la vie ? Un vrai délice. Et bien ici c'est pareil, mais en version sportive. Philippe Delerm est un amoureux du sport, pas forcément de la compétition mais du sport pour ce qu'il a de noble, de l'esprit, du geste, de l'âme des sportifs. Ici il conte ses souvenirs de sport, comme la Tranchée d'Arenberg lors du Paris Roubaix, les Inédits de Zidane et ses drôles de passements de jambe, le kiss and cry des championnats de patinage artistique, le service à la cuillère de Chang contre Lendl à Roland Garros en 1989, des moments piochés ça et là dans sa mémoire et distillés avec délicatesse. Je lis ces petites histoires, je ferme les yeux et je revois les images... C'est beau le sport assis dans un canapé !

Voilà pour ma petite sélection du jour, j'ai d'autres petites perles en réserve, mais gardons en pour plus tard...

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr


mardi, mai 01, 2007

C'est quand le bonheur ?

Il est des manifestations étranges dans les villes. Devrais-je dire qu’il s’agit d’une légende urbaine ? Nous n’en sommes pas très loin.

Chaque année, à la même période, et ce peu importe le temps ; le réchauffement de la planète ne semble pas avoir de prise sur ce phénomène qui demeure inexplicable à mes yeux. J’ai beau en faire le tour, chercher, observer des heures durant, humer l’atmosphère, rien n’y fait je suis incapable de trouver la solution de ce miracle de la nature. Cette nature qui, une fois l’an reprend le pouvoir dans les villes, au milieu du béton, aux abords des trottoirs, cette nature qui l’espace d’une journée semble narguer le citadin en lui rappelant que le bonheur est fragile, mais qu’il se trouve là où l’on ne l’attend pas.

Des brins de bonheur poussent dans la nuit du 30 avril au 1er mai aux pieds des feux tricolores qui en rougissent d’aise, le muguet se développe dans les abris de bus désertés de leurs usagers trop pressés, trop contents de vagabonder en cette journée de Fête du Travail.

Est-ce qu’avec les temps modernes où chacun ne prend plus le temps de vivre, ce brin de clochettes des sous-bois serait devenu une fleur de bitume ?

Le muguet pousse sur les trottoirs le premier jour de mai, propose un instant de bonheur, et nous laisse penaud jusqu’à l’année suivante…

Inexplicable !
kryzstof
Merci Cali pour le titre...