vendredi, avril 28, 2006

Ah la vache...


Elles viennent de débarquer à Paris ! Une invasion de vaches multicolores rendent la ville plus belle. Pour avoir vu la Cow Parade à Luxembourg, je peux vous assurer que cette idée fait de l'effet, un peu d'originalité dans les villes, ou quand l'art donne le sourire...
Les esprits les plus blasés vont me dire que cette manifestation n'est que mercantile, oui je sais, bien que ces vaches soient vendues aux enchères souvent pour des association caritatives, elles ne sont que la vitrine des reproductions vendues un peu partout dans le commerce. Et alors ? Profitons de l'instant pour une fois...
kryzstof

mardi, avril 25, 2006

André...



C’est tout nouveau, sorti le 24 avril, le nouvel album de Tom Novembre, un hommage à Bourvil.
Et après l’avoir écouté, je n’ai qu’un conseil à vous donner, courrez l’acheter ! Les chansons de Bourvil revisitées par Tom Novembre, un son jazzy, du pur bonheur.
Un petit regret cependant, il n’y a pas Pouet Pouet, parce que Pouet Pouet à fond en voiture dans les embouteillages, c’est un délice…
Merci Monsieur Novembre.

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

lundi, avril 24, 2006

Rien compris...

Je suis consterné.
Démoralisé.
Atterré.
Plus de 25 ans d’efforts anéantis en quelques secondes. 25 ans que j’essaie en vain de remettre mon Rubik’s Cube dans le bon sens. J’y étais presque, j’ai failli y parvenir, il ne me restait que deux carrés à déplacer, impossible. Décoller les pastilles, pour les recoller discrètement ? Oui ? Non ? A quoi bon ? Toute ma concentration n’y peut rien, je suis un incapable !
Et voilà que j’apprends qu’un gamin de 16 ans, Thibaut Jacquinot, vient de reconstituer ce foutu cube inventé en 1974, en pulvérisant le record mondial en 15 secondes et 38 centièmes lors du dernier Championnat de France ! Ecœuré.

D’une part je ne savais pas qu’il y’avait un Championnat National, sinon, pensez-bien, mon entraînement aurait été plus assidu, d’autre part, comment expliquer qu’un gamin qui n’était même pas né lors du succès planétaire du Rubik’s Cube dans les années 80 puisse réaliser un tel exploit ? Ses parents ont recyclé leurs vieilleries auprès de leur rejeton ?

Mais dites-moi, vous, vous y arrivez à reconstituer ce cube ? Ou il n’y a que moi qui suis dans cette situation ?

vendredi, avril 21, 2006

Mister Brown

Et voilà, je viens de l’achever. Le troisième roman paru en France de Dan Brown, Deception Point. Verdict : j’ai adoré, un livre dont on ne peut décrocher une fois commencé, du pur plaisir. J’avoue avoir hésité quelque temps avant de me le procurer, bien sûr j’avais lu le Da Vinci Code qui m’avait enthousiasmé puis Anges & Démons, dans la même veine. Les deux premiers romans naviguant autour de la religion j’avais la crainte de revenir une troisième fois dans le monde ecclésiastique et de me lasser de toutes ces bondieuseries. Et non, perdu, c’est un tout autre univers qui est décortiqué ici, entre Nasa et Maison Blanche où la science cherche à servir la politique, passionnant, prenant, captivant, un livre comme je les aime, un roman qui se lit d’une traite.

Certes Dan Brown est devenu au fil des années et de ses succès la cible privilégiée de bon nombre de critiques, qualifiants ses œuvres de sous-littérature. Ok, pourquoi pas, la jalousie peut-être, les critiques ne sont-ils pas souvent des écrivains refoulés en manque d’éditeur et de succès, qui pour palier ce manque préfèrent cracher sur les œuvres des autres ? On dit aussi que le Da Vinci Code était truffé d’erreurs, soit, mais il a permis a de nombreux auteurs de faire un peu d’argent dessus en sortant des Da Vinci Code décryptés et autres rectificatifs copiant le sourire énigmatique de Mona-Lisa en une, surfant sur la vague d’un best-seller mondial. Alors oui, il y a peut-être des erreurs, et alors ? Le but d’un roman n’est il pas de divertir ? Si l’on cherche de l’exactitude, il suffit d’ouvrir un dictionnaire, un livre d’histoire, un traité de philosophie ennuyeux à mourir. Le roman doit être un plaisir, il doit susciter l’envie de lire, de passer du bon temps, et pourquoi pas l’histoire achevée d’approfondir le sujet au fil de ses propres recherches.

Alors merci Mister Brown et à bientôt pour la traduction de Digital Fortress…

kryzstof

dimanche, avril 16, 2006

Triste temps, belles découvertes… Œufs mouillés

C’est le week-end, fini la semaine… Week-end de quatre jours, ça a du bon de vivre en Moselle quelque fois, les vieilles lois prolongent nos congés. Pâques, la chasse aux œufs est ouverte, l’herbe bien verte, le temps est humide, les escargots sont de sortie, ils m’ont bouffé mon chocolat les salops. Vengeance, ce soir cassolette au menu !

Moi qui me faisait une joie de profiter d’un agréable moment de détente, trêve de quelques jours dans une vie haletante de labeur. Là, j’entends déjà les mauvaises langues s’élever et gausser « Avec ce qu’il fout au boulot il ne risque pas d’être fatigué », ok, je l’admet, je ne suis pas débordé, mais croyez-moi si vous le voulez, ce n’est pas évident d’être assis devant un ordinateur à regarder l’écran quand on vous a supprimé le clavier et la souris pour d’obscures restrictions budgétaires, je voudrais vous-y voir moi ! Mais là n’est pas le propos, non ce qui m’importe, c’est mon week-end. Siroter un Perrier rondelle à la terrasse du Café de la Moselle le samedi matin, place du Marché à Thionville, un pur moment de bonheur, regarder les gens s’affairer à faire leurs achats pour le repas de Pâques, revenir du marché les bras chargés, d’autres partir la mine décrépie au travail. Et bien non, samedi pluvieux. S’enfermer pour un p’tit noir dans un café ? Bof, pas trop envie de respirer l’air enfumé d’une zone non-fumeur. Mais quand est-ce qu’elle passe cette loi ? Le français est-il plus con que l’irlandais ou que l’italien ? Le père Galouzeau de Villepin a-t-il donc si peur de se mettre à dos les français fumeurs ? Franchement Dom, au point où tu en es, imposer une loi, approuvée par une majorité de français, contre le tabac dans les lieux publics serait peut-être une chance pour ton aura partie en fumée avec le CPE non ? Bon tu fais ce que tu veux, c’est toi qui voit. Et pour la météo, Monsieur Dominique Galouzeau de Villepin de Matignon, tu peux pas faire quelque chose ? Un p’tit coup de fil à Evelyne Dehliat ou à Patrice Drevet ? Personnellement je n’ai pas leurs numéros, mais si tu demandes gentiment à ton ami de l’Intérieur, je suppose qu’il pourra te les fournir. Sinon, tournes-toi vers les toutouyoutous… J’ai la vague impression que tu ne veux vraiment pas en mettre un peu du tien, soit, on fera sans.

Un petit samedi soir culturel. Allons au théâtre ce soir. Ah le théâtre municipal de Thionville, une belle programmation depuis quelques années, mais une salle en ruines. Bon si vous mesurez plus de 1m70, attendez-vous à ressortir avec un lumbago. Si, comme votre serviteur, vous culminez à plus d’une vingtaine de centimètres de cette limite, et bien, bonne chance ! Encore faut-il pouvoir s’asseoir sur un fauteuil. Un conseil, prévoyez toujours votre arrivée dans la salle une bonne demi heure avant le début de la représentation. Je m’installe tant bien que mal dans mon fauteuil d’un rouge qui fut il y a quelques décennies écarlate, et le siège descend, mais descend très bas… Je suis assis à terre ! Salle comble, toutes les places réservées, impossible de changer de fauteuil. Le personnel du théâtre, habitué à ce genre d’incidents, est formidable, 3 ou 4 vis, une visseuse, et 10 minutes plus tard, un magnifique fauteuil me tend les bras. Un conseil, une fois assis, ne plus bouger. La pièce : Amitiés Sincères avec Michel Leeb & Bernard Murat. Un pur moment de bonheur. Du rire, beaucoup de rire, mais aussi de l’émotion, de la mélancolie, un grand jeu d’acteurs.

Toujours pas d’amélioration niveau météo ! Dominique, merde, fais quelque chose !

Je me rappelle quelques émissions radio tout en naviguant sur le net, un petit tour vers iTunes histoire de faire quelques achats. En cette période Pascale, un nom d’album me revient en tête, La femme chocolat. Olivia Ruiz pour son second album semble signer un succès certain. Je me lance j’achète, le téléchargement achevé, je branche le casque sur le portable, et là, du bonheur. Une voix sensuelle, chaude, des textes pleins de vie, on est bien loin de la Star Ac’, et finalement je suis bien content qu’elle n’ait pas gagné ce télé crochet ! Une liberté de ton, une joie de vivre, un album qui fond comme une gourmandise, cette femme chocolat est à croquer sans modération !

Peu féru de rap, je découvre le Slam, et surtout un slammeur, Grand Corps Malade. Après avoir téléchargé (légalement toujours je le précise) son album Midi 20, je suis sur le cul ! Littéralement. Non je ne suis pas retourné au théâtre ! Des textes magiques, des mots qui me parlent, des mots qui me font pleurer, oui, oui, pleurer, les larmes aux yeux chaque fois que j’écoute 6ème Sens. C’est beau la poésie, elle est partout, c’est comme le bonheur, il suffit d’ouvrir les yeux d’ouvrir son cœur, de laisser ses sentiments s’emparer de soi, de se laisser guider par son instinct, par son cœur, et faire fi des autres…


Touche d’émotion en plein milieu du week-end, pluvieux, maussade, escargots, plus de chocolat, les boules…
kryzstof

lundi, avril 10, 2006

Ours


Jean-Jacques Annaud en a fait une fresque poétique, l’ours. Voilà ce que je suis devenu, un ours mal léché loin de ses montagnes, prisonnier du zoo de la société. Insensible au monde qui m’entoure, refusant le contact de mes pairs, trop de méfiance, trop de peur des autres, préférant me réfugier dans la solitude d’une tanière bâtie sur mesures, où repères et habitudes sont légions. Déçu de la simple vie offerte, recherchant plus une vie intérieure faite de rêves, lassé des fêtes et sorties trop organisées, trop communes, assez de ces discussions sur la réussite des uns et des autres, agacé d’être poli et réservé en société, de ne pouvoir dire le fond de mes pensées afin de ne pas provoquer le courroux et la stupéfaction de mes interlocuteurs. Je fais le choix de me taire. Préférant écouter que parler pour ne rien dire, je suis d’apparence froide au premier abord, c’est juste. Je le suis réellement, ce n’est pas une impression, je reste de glace face aux autres. Peu nombreux sont ceux qui me font fondre, me détendre. Sur le qui vive, toujours, en permanence aux aguets, prêt à tout, pour ne pas se retrouver dépourvu une nouvelle fois. Ours solitaire dans sa tanière, en sommeil. Hibernation de plus en plus profonde, introspection, méditation, sur place, tout cela n’avance à rien me direz-vous, et alors ? De toute façon je ne sais pas quelle est la bonne direction. Le nord ? Le sud ? C’est comment là bas ? Et vous, votre route, où vous mène-t-elle ? Le savez-vous seulement ? Oui ? Bien, poursuivez, circulez y’a rien à voir ! Votre quête n’est pas mienne, cette planète est suffisamment vaste pour nous tous sans que nous ayons nécessairement besoin de penser la même chose…
Plus le temps passe, plus il s’égrène, plus je reste immobile. Le monde évolue, l’ours que je suis dors. Un jour je me réveillerais de cette longue léthargie, qui sait, je me dirais que tout ce temps passé n’était que du temps perdu, gâché, je sais, vous le pensez. Ce réveil me fera sortir de ma carapace, et vous me découvrirez tel que je suis, chenille devenant papillon, métaphore des plus classiques mais le papillon est-il réellement l’ultime et plus belle évolution ? Dans Microcosmos oui, mais dans le cas d’un ours ? L’ours de cirque faisant rire les autres n’a qu’une envie le soir dans sa cage, retrouver sa liberté, sa tanière, sa solitude…
Solitaire je suis, solitaire je demeure, et contrairement à ce que vous pouvez imaginer, et sachez que de ceci je m’en moque, je suis bien dans ma peau d’ours mal léché !

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

dimanche, avril 09, 2006

Charlelie

L'univers particulier de Charlelie... Faut y aller, se laisser porter...

Une journée banale, tu lèves la tête et, l'espace d'un instant, tu rêves tout éveillé. Je sais ça m'arrive souvent de rêver, plus souvent le jour que la nuit d'ailleurs, forcément, je passe mes nuits à dormir, me reposer de mes jours passés la tête en l'air dans un monde imaginaire, à rêver tout simplement.
kryzstof

samedi, avril 08, 2006

Succes Story

Enfants vous en étiez fous, aujourd’hui devenus parents à votre tour, vos enfants vous les réclament. Il y a des produits comme ça qui passent de générations en générations indémodables, toujours à la pointe de nos envies. J’en veux pour preuve deux récents anniversaires. Le Carambar ne vient-il pas de fêter ses cinquante ans ? Cette fameuse barre de caramel impossible à décoller des dents et son emballage aux blagues inimitables font toujours recette. Et que dire de la pâte à tartiner, quarante ans cette année que les gourmets gourmands étalent leur Nutella sur une tartine de pain ou parfois plongent leur cuillère directement dans le pot ! (nldr : les pots de 3kg en vente à Noël c’est fabuleux !!!!)
Et vous les filles, souvenez-vous, Mattel vous distillait accessoires et divers ustensiles améliorant le confort de la représentation de la femme moderne qu’était votre poupée Barbie. Toute une époque Barbie au ski, Barbie calèche rose, Barbie et son camping-car rose, Barbie et son cheval dans sa remorque rose, la maison de Barbie aux meubles roses, Barbie et son cabriolet rose, Barbie et son caniche avec un nœud bleu, oui chez Mattel on a préféré le ruban bleu de peur qu’on confonde Barbie avec Barbara Cartland (les lecteurs assidus de la collection Harlequin comprendront)… Bref Mattel offre à travers ses poupées une vie en rose. Mais voilà, le vingt et unième siècle n’est peut-être pas celui que l’on espérait il y a quelques décennies, tout n’est pas rose sous un beau ciel bleu parsemé de quelques cumulus cotonneux. Les enfants de ce nouveau millénaire sont de plus en plus tôt au courant du monde dans lequel ils évoluent. Il ne faut plus leur voiler la face avec des rideaux roses, non à l’époque de la télé-réalité il faut un jacuzzi à miss Barbie ! Et oui Barbie s’émancipe et ne veut plus mettre son joli tablier à dentelles pour faire la cuisine dans sa jolie demeure, fini tout ça, le prince charmant peut remonter sur son fidèle destrier, la miss a décidé de retrouver sa liberté, elle jette son mec ! Le divorce est à l’ordre du jour, c’est officiel, Ken peut remiser son sourire Ultra-Brite renfiler sa chemise à fleurs et rejoindre Big Jim aux oubliettes de la famille Mattel, retourner chez sa mère, ou encore chez Mamère à Bègles et se consoler avec GI Joe. Ken le bellâtre aux pectoraux imberbes et saillants à la musculature parfaite n’avait peut être que le défaut de sourire bêtement à longueur de journée et de céder aux moindres caprices de cette enfant gâtée de Barbie. Aucun caractère, aucun charisme le père Ken, aussi lisse qu’une planche à repasser, c’est sûr Miss Barbie s’est lassée. Célibataire, riche, célèbre, convoitée par une meute de Playmobils multicolores, l’ancienne icône de la femme parfaite est désormais devenue un mythe de plastique non biodégradable aux temps et modes qui passent et coulent sur elle sans laisser de traces…
Les modes passent, Miss Barbie demeure, concurrencée par les Miss Bratz et leurs grosses têtes, poupées de plastique au top de la mode, mode Britney, Star Ac et compagnie, voilà qu'aux dernières nouvelles, notre vieille Miss Barbie se console dans les bras de son ex...
Poupée Barbie, Carambar, Nutella, Playmobil, des produits qui vous paraissent peut-être ridicules et désuets, mais qui l’air de rien accompagnent des générations entières. Et franchement entre des Légo et un paquet de Marlboro, y’a pas photo…

kryzstof
Bon, il faut bien commencer par quelque chose, cette chose c'est le Petit Thionvillois, un blog de plus sur la toile.
Il a une décennie, je réalisais, sans le savoir, une sorte de blog. Certes c'était sur du vulgaire papier, vous savez le machin qui vient des arbres, non pas les fientes de pigeon, le bois que l'on coupe à tort et à travers pour faire marcher le commerce. Ben oui, à quoi servirait une tronçonneuse si on ne coupait pas les arbres hein ? Vous n'aviez pas pensé à ça, l'industrie des tronçonneuse, faut qu'elle vive ! Mais là n'est pas le propos pour l'instant, on y reviendra un jour à la déforestation.
De quoi va donc bien pouvoir parler ce blog ? C'est une question intéressante... Et bien tout comme mon antique "Petit Thionvillois" version papier, de tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi la plupart du temps, parce que faut pas déconner non plus, je ne suis pas sur terre pour me prendre au sérieux.
En parlant de sérieux, je vous donne d'ores et déjà la petite pensée du jour :
"Ne prenez pas la vie trop au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant" Fontenelle
J'espère pouvoir faire vivre ce blog et l'alimenter régulièrement, n'hésitez surtout pas à y participer, vous y êtes les bienvenus.
kryzstof