lundi, août 28, 2006

Smart (encore ?)


Il est étrange de constater qu’une auto qualifiée de bagnole de Playmobils par bon nombre de nos contemporains puisse susciter un tel intérêt. Depuis que je circule dans ce morceau de plastique à l’esthétique décalée, et bien je comprends mieux la passion automobile.
Passionné d’automobiles depuis mon plus jeune âge, je n’avais jusqu’alors pas eu le privilège de posséder une auto dite, différente. Certes j’avais déjà roulé des Porsche, marque mythique qui hante mes rêves… Mais voilà, posséder une auto différente était hors de portée de ma bourse. Rouler autrement, voilà ce que je souhaitais. Succomber à la mode Mini Cooper ? Bah on en voit à tous les coins de rues, et le tarif de la petite séductrice à quatre roues est loin d’être des plus abordable. Alors autant craquer pour une marque plus proche, encore plus décalée, Smart, et sa Forfour, déjà en fin de vie après seulement deux ans de commercialisation, la faute aux à priori sans doute. Trop chère, pas assez ci, trop de ça… Bref, elle n’aura fait qu’un petit tour dans la production européenne avant de tirer sa révérence. Et pourtant, rien qu’à voir les regards des enfants sur son passage, on constate que cette auto a un capital sympathie supérieur à la moyenne. Et ce capital sympathie vaut pour toute la gamme des véhicules Smart, de la grande Forfour, aux sportifs Roadsters, jusqu’aux Fortwo ou Fortwo Cabriolet que bon nombre d’automobilistes malveillant se font un plaisir à considérer comme des véhicules sans permis en leur faisant subir bien des incivilités sur les routes, les « smartiens » dans leurs étranges soucoupes font tourner les têtes. A l’heure où se pavaner en 4x4, en gros SUV est de bon ton, bien que ces mêmes propriétaires se plaignent des hausses de carburant, les « smartiens » ont compris que l’on peut rouler autrement et intelligemment, allez donc voir la consommation, les performances, les taux de rejets de Co2 des Smart, et réflechissez un peu… Depuis que j’ai troqué ma Clio contre une Forfour, j’ai gagné entre 3 et 4 litres d’essence au 100km, pour des performances supérieures, et un plaisir accru. Et je ne parle pas ici des sportives de la marque…
Si vous voulez vous faire une vraie idée des Smart, au lieu de critiquer dans le vide, passez la porte d’un Smart Center, mettez vos fesses dans une Fortwo, vous serez déjà surpris par l’espace à bord, descendez dans un Road (il en reste encore), vous vous imaginerez déjà en pilote, prenez place sur la banquette arrière d’une Forfour, levez la tête appréciez le toit panoramique et surtout la place pour vos jambes, mais surtout, faites un essai, et après vous pourrez juger. Non je n’ai pas d’action chez Smart, mais les constructeurs qui ont une attitude logique, et qui créent des autos plaisirs, je suis pour… Et ma prochaine auto, la future Smart Fortwo Cabriolet Hybride (diesel électrique consommation moyenne annoncée : 2,8l/100km), histoire d’être en phase avec la planète ?


Allez jeter un coup d’œil sur le site de ce passionné, il a craqué sur le Roadster Smart, une vraie voiture plaisir. En matière de sport automobile « le poids c’est l’ennemi », Smart l’a bien compris.

http://www.roadster-smart.com/


Les doux dingues de « Génération Smart », la génération qui ose, vont se produire sur les routes Luxembourgeoises le dimanche 24 septembre 2006.
L’idée : une balade découverte entre passionnés d’automobile plus précisément de la marque Smart. Passionnés d’automobile certes, mais surtout passionnés de bonne humeur, il n’y a qu’une solution pour s’en persuader aller faire un tour sur ce forum, l'un des nombreux concernant la marque, mais de loin le seul à représenter fidèlement "l'esprit Smart"...

www.generation-smart.com


Fortwo, Fortwo Cabriolet, Roadster, Roadster Coupés, Forfour seront de la partie.

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

dimanche, août 13, 2006

Plaisance

Et voilà, ça devait arriver, je savais bien que j’aurais dû penser à cette foutue révision. A trop vouloir faire des économies de bout de chandelle, je me retrouve bloqué ici au milieu de nulle part, sans le moindre être vivant dans les parages. Enfin quand je dis être vivant, je veux dire humain, car des êtres vivants il y en a des dizaines tout autour de moi à venir m’observer, voir se foutre de ma gueule. Je dois avoir l’air fin, seul entouré de toutes ces paires d’yeux scrutant le moindre de mes gestes. Le vendeur m’avait prévenu, ne jamais négliger la moindre révision, ne pas prendre tout ceci à la légère, il en va de ma sécurité. Le Triton 650 est un excellent sous-marin de poche, mais comme tout moyen de locomotion, il faut un entretien rigoureux. 70 mètres de flotte au-dessus de la tête, pas de réseau téléphone ici bas… C’est malin, à part Jojo le Mérou qui me fixe avec ses yeux globuleux, aucune présence. Bon dans l’absolu, jusqu’ici tout va bien, je suis au chaud, je ne risque pas grand chose, je ne suis pas sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute où la durée de vie d’un piéton n’est que de 20 minutes… 20 minutes, c’est quoi ce cadran ? Et merde la réserve d’oxygène…
Voilà ce qui va bientôt arriver au commun des mortels. Pour l’instant réservé à quelques milliardaires, le sous-marin de plaisance est une nouvelle tendance en plein essor. Le capitaine Némo fait des émules, avoir son bateau étant devenu trop commun, posséder son propre sous-marin et redécouvrir l’océan sans les contraintes de la plongée classique, voilà l’idée.
Déjà cette perspective fait son chemin, chacun d’entre nous pour une somme modique (entre 80 et 300 $ selon le lieu) peut déjà embarquer à bord d’un submersible de poche, visiter les fonds marins, descendre aux abords d’une épave, se prendre pour un Cousteau en herbe… Et si cette première initiation vous paraît trop courte, il existe de nombreux constructeurs de submersibles de plaisance de 2 à 50 passagers, le marché de l’occasion est également très riche, il suffit d’effectuer quelques recherches pour trouver son bonheur, et aussi, faut l’avouer d’avoir un compte en banque bien garni…
Histoire d'approfondir un peu le sujet, des fabricants :
Dubaï, paradis pour milliardaires, face à la demande croissante, commence à aménager ses fonds marins trop fades et sablonneux en de véritables récifs artificiels où la diversité et la vie se développe de toutes parts, pour le plaisir des propriétaires de sous-marins. Dubaï, lieu de toutes les folies, comme ce projet d’hôtel luxueux sous-marin actuellement en construction, Hydropolis, fruit de l’imagination de l’architecte allemand Joachim Hauser, un budget de 550 millions de dollars, 220 suites luxueuses sous la mer, boutiques, restaurants, auditorium, salle de bal sous des dômes transparents par 20 mètres de fond. L’accès s’y fera par un tunnel à l’air libre depuis la rive.

http://www.hydropolis.com/

Merci au second numéro du magazine Thalassa (juillet/août 2006) pour le sujet et les renseignements

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr


lundi, août 07, 2006

Où est la différence ?



Les images parlent d'elles même, je suis un simple relais...

Retrouvez d'autres photos sur ce lien, désolé ce n'est pas en français, mais est-ce nécessaire ?
Un site russe, de belles images...
http://www.thefoto.ru/

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr


dimanche, août 06, 2006

Les Farfadets

Un petit moment de bonheur au coeur de l'été...
Dans le cadre des Estivales organisées par l'Office de Tourisme de Thionville, des concerts gratuits se déroulent chaque dimanche après-midi dans le parc Wilson. Ce dimanche, je l'attendais depuis longtemps, en effet j'ai découvert les Farfadets il y a de cela un an, lors de la fête de la Musique.
Ces Farfadets là, par leur talent, leur virtuosité, par leur bonne humeur si communicative vous font découvrir ou re-découvrir les rivages celtes. On s'y croirait.
L'album "Reflets d'Irlande" est toujours disponible sur leur site internet, n'hésitez pas, foncez ! Si vous avez des envies d'évasion, fermez les yeux, laissez vous bercer par la musique... Que du bonheur...

kryzstof

jeudi, août 03, 2006

Marrions les filles...

Bon, il se peut que mes goûts musicaux soient un peu "particuliers", certes, je l'avoue, ce n'est pas donné à tout le monde d'aimer Bourvil, Bobby Lapointe, tout en appréciant Bruce Springsteen, Norah Jones, Anis et j'en passe... Tout est bon dans la musique, tant que le plaisir est là. Aujourd'hui, alors que je charge mes disques dans mon ordinateur, je tombe sur ma petite collection d'albums de Chanson Plus Bifluorée, des souvenirs me reviennent, moments de bonheur de voir ces extra-terrestres sur scène, mêlant habilement parodies et créations, burlesque et tendresse, un groupe à voir absolument, du grand art...
La France est un si beau pays, chaque région à ses particularités, des histoires passent de bouches à oreilles dans chacune de nos régions. Chanson Plus Bifluorée est venu me conter une petite histoire...

Marrions les Filles


« Je suis venu des Cévennes, de Grenoble, à pieds pour vous conter l’histoire d’une chanson. Cette histoire que l’on se racontait le soir à la veillée dans l’ancien temps à la campagne dans les temps reculés, vous savez que dans ces temps là à la campagne, il n’y avait pas les moyens de distraction et de loisirs comme il y a maintenant. Il y avait simplement la vie qui s’en allait avec ses joies et ses peines, mais aussi ses peines et ses joies. On avait une coutume là bas dans les Cévennes à Grenoble, à la campagne, on avait une coutume, on pelait les noix. Alors l’après-midi on allait gauler les noix sous les noyers, on cassait un peu avec les gaules les noix et puis il y avait plein de trucs qui tombaient, c’était des noix bien sûr, et puis on remplissait des grands sacs de noix de noix, et le soir on allait à la veillée aux noix avec tout le village, Fanchon, Fanchonnette, Marilou, Marinette. Tout le monde était là et on pelait, pelait les noix chez mon grand-père et ma grand-mère, dans la vieille cuisine pleine de guêpes écrasées, sentant bon l’herbe, le bois, la craie. On arrivait chacun avec son petit marteau, on commençait à casser les noix sur la vieille table, putain y’en avait partout des coquilles, on cassait, ça faisait un bruit d’enfer, c’était bien. Et puis, une fois que l’on avait cassé la coquille, il y avait une sorte de pellicule chiante qui entourait le fruit, le cerneau, cette connerie la, mais il fallait l’enlever car on portait ça au moulin pour faire de l’huile de noix avec le gros broyeur en pierre qui broyait les noix, c’était chiant parce que si tu veux, pour 200 kilos de noix tu avais 1cl. d’huile. Alors il fallait en peler des tonnes, mais le travail ne nous faisait pas peur il faut dire. Alors on pelait, on pelait, alors vers minuit quand on avait pelé les noix, il y en avait partout, y’en avait plein le cul, alors on commençait à chanter des chansons, le vin aidant, et puis mon grand-père montait sur le tabouret. Je le regardais et lui disais grand-père, chantes nous la chanson Marrions les Filles. Et il me disait té, je vais la chanter Marrions les Filles, je la chante, et il chantait Marrions les Filles, la chanson. Et cette chanson, Marrions les Filles, je l’ai recueilli par tradition orale, il n’y avait pas de magnétophone en ces temps là, et c’est une chanson que mon grand-père tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de Bernard Lavilliers ! Et c’est pas des conneries ! Cette chanson, Marrions les Filles, bon je vous l’explique en deux mots : bon, marrions, du verbe marier, les filles, les filles quoi, on sait ce que c’est. Cela se passe au mois de juin, à l’époque de la mousson, on rassemble les filles en âge d’être mariées, 13, 14 ans, on les mets sur des tracteurs, de gros tracteurs, à demi-nues avec des sacs de noix pilées, pelées, pilées sur la tête ; et derrière on mets les jeunes garçons en âge d’être mariés, 39, 40 ans, sur des moutons, à califourchon sur des moutons, avec des châtaignes bouillies dans les narines. Pourquoi ? Parce qu’à un moment il y a le départ de la course, c’est une course finalement pour se marier, alors les tracteurs partent devant évidemment avec les filles dessus, et bien sûr ils en prennent plein les narines du gasoil, c’est pour cela qu’ils ont des châtaignes bouillies. Je ne sais pas si on le fait ici, en tout cas là bas, dans les Cévennes à Grenoble, on le faisait. C’est une coutume, ça c’est des trucs qu’on peut pas dire c’est bien ou pas bien, c’est la coutume, on la fait, depuis des années c’est comme cela, on cherche pas à remettre en cause, on le fait. C’est pas des conneries. Une fois qu’on avait fait ça, on avait marié les filles au mois de juillet, on mariait les filles et les garçons vainqueurs, au moment de la vendange au mois de juillet, la vendange des noix. La vendange tardive cela s’appelle.
Dans les Cévennes, à Grenoble, à la campagne, on reste fidèle à la tradition ! »

Chanson Plus Bifluorée

petit-thionvillois@hotmail.fr

Prions

Notre bière.

Chope 33 Verset 1664

Notre bière qui est en fut
Que ta mousse soit sanctifiée
Que ton verre vienne
Que ta distribution soit faite
Sur la table comme au bar
Donne nous aujourd’hui
Notre houblon quotidien
Pardonne nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons aussi
A ceux qui boivent du coca
Soumet nous à la tentation
Et délivre nous de la soif
Car c’est à toi qu’appartiennent
Les bulles, l’arôme et la fraîcheur
Pour les siècles des siècles
Amer