mardi, novembre 28, 2006

C'est beau Thionville, la nuit

(photo prise lors de l'édition 2005)
L'édition de Thionville Lumières 2006 débute le 30 novembre et ce jusque début janvier 2007. L'occasion de souligner cette bonne initiative de la municipalité, l'idée d'organiser un colloque autour des illuminations de Noël, ajoutez à cela un concours entre les différents fabricants créateurs d'illuminations, et quoi de mieux que les rues de Thionville pour décor ?
Déambuler dans les rues dès la nuit tombée devient un vrai plaisir.
Pour plus de renseignements sur le parcours lumières, sur les animations proposées tout au long du mois de décembre, pensez à faire une petite visite au site de la Mairie de Thionville.
kryzstof

dimanche, novembre 26, 2006

Rugby, c'est quoi ?

Une petite publicité pour un ouvrage qui vient de paraître aux Editions Prolongations, un dictionnaire absurde du Rugby par le génial Serge Simon. Un cadeau pour le fêtes peut-être ?
Quelques exemples piochés au hasard...

Fourchette
ustensile de cuisine interne pour sortir le ballon de son regroupement
Syn. (plat de) doigts dans les yeux
Ex. Cet enfoiré, à chaque fois que j'avais le ballon, se prenait pour Guy Degrenne et me filait un plat de doigts dans les yeux. Moi, j'ai trouvé que c'était pas correct ; je lui ai bouffé l'oreille.
Footballeur
D'après les scientifiques, chaînon manquant entre le manchot et le flétan
Syn. les manchots, les pingouins, les pleureuses
Ex. Un footballeur en appartement, c'est sympa, mais il faut le sortir tous les jours.
Marron
Fruit de la passion offert en guise de bienvenue par ceux qui savent recevoir
Syn. poire, mornifle, pigne, chataîgne
Ex. A chaque fois que je jouais contre lui, il fallait que je m'attende à une distribution de marrons. Ce qu'il ne savait pas, c'est que je bousculais sa dinde.
Troisième ligne
Individu ayant un problème d'identité sexuelle. Un esprit d'arrière dans un corps d'avant ou l'inverse
Syn. troisième latte, flanker
Ex. C'était un très beau troisième ligne, même tout nu, on aurait dit un trois-quarts !

A lire absolument histoire de sourire avec le sport, alors que les médias nous démontrent une fois de plus que le football n'est plus un sport, je dis vive le rugby, où les coups sont donnés sur le terrain mais où chacun respecte l'autre à la fin de la rencontre, que ce soit sur la pelouse ou sur le terrain !

petit-thionvillois@hotmail.fr

samedi, octobre 28, 2006

Route du Rhum


à suivre en direct sur le site :

De Saint-Malo à Point à Pitre 74 fous furieux vont parcourir l'Atlantique toutes voiles dehors, histoire de se frotter aux autres mais aussi à eux même, histoire de voir s'ils en sont capable, histoire de vivre autrement, histoire de faire parti de la légende, histoire de raconter des histoires d'aventures extraordinnaires...

Bon vent !

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

dimanche, octobre 22, 2006

Expertises

Mais qui donc a dit que le crime ne payait pas ? A en regarder la télévision pendant une semaine, j’ai quelques doutes à ce sujet…
Hors la loi semble être devenu une profession des plus difficiles à notre époque, chaque jour nous en avons des preuves sur nos petites lucarnes magiques. Non pas que le journal du soir distille un flot incessant de réussites policières probantes, non, je veux parler de ce qui vient juste après la grande messe du 20 heures, pas la météo, ni la pub pour un nouveau papier absorbant, mais les séries télévisées qui inondent les soirées françaises.

La télé s’est mue depuis quelque temps en une sorte de véritable manuel du petit policier scientifique au service du criminel en herbe. Tout ce qu’il ne faut pas faire pour se faire prendre est ainsi décortiqué de A à Z au fil des épisodes. Et si vous n’avez pas tout saisi à la première diffusion, pas la peine de programmer votre magnétoscope, une technique différente aboutissant au même résultat vous sera expliqué quelques minutes plus tard dans la série suivante.

Hier, Gill Grissom disséquait une balle de 38 sous les yeux doux de Catherine Willows couchée avec sa lampe torche sous une table de black jack à Vegas, puis Stella Bonasera et sa chevelure flamboyante avait les yeux rivés sur un poil d’ours pendant que Mack Taylor trouvait un quart de carte SIM de portable dans les escaliers de l’Empire State Building à Manhattan. Un tel professionnalisme semblait même étonner Horatio Caine qui ne sait jamais quoi faire de ses lunettes sous le soleil de Floride, je les mets, je ne les mets pas, vous les voyez bien, vous voulez les mêmes ? Contactez Ray Ban… Sacré Horatio va ! Mais il a un avantage si ses lunettes venaient à disparaître, il aurait toujours la possibilité de faire appel à Jack Malone, autre expert en disparitions pour le compte du FBI. Et si l’affaire est tombée aux oubliettes, il suffira d’en confier le dossier à la jolie Lilly Rush, spécialiste en « cas froids »…

Navarro et ses mulets, Julie Lescaut qui vient de virer M’Bouma, les hommes et les femmes d’honneur ont pris un coup de vieux avec toutes ces expertises…

Mais c’est peut-être voulu tout ça, une certaine personne, à l’intérieur du gouvernement se réjouit d’une telle programmation, amener la preuve que la police est scientifique pour faire peur aux petits délinquants, les amener à rester bien sagement devant le poste de télévision au lieu de sortir, et qui sait, faire naître des vocations…

Bizarrement, il paraîtrait que toutes ces expertises s’essoufflent, Louis La Brocante et le Tuteur reviennent en force. Quand Roland Magdane fait la nique au FBI, Victor Lanoux chine en expert…
kryzstof

vendredi, septembre 15, 2006

Bionique

Steve Austin, astronaute. Un homme apparemment semblable aux autres, mais reconstruit de toutes pièces par les miracles de la technologie, un homme amélioré, plus fort, plus rapide, plus résistant que les autres.

Vous vous souvenez de l’homme qui valait 3 milliards, cet ancien astronaute qui s’était vautré avec sa capsule au bon vieux temps de la guerre froide, son ami Oscar Goldmann l’avait réparé, et fait de lui un être mi-homme mi-robot. Deux jambes, un bras, un œil, un homme bourré d’électronique en somme, mais sans téléphone portable, ça passait pas, trop d’interférences. C’était dans les années 70, le colonel Austin était une sorte de super agent secret travaillant pour le gouvernement américain, avec sa copine Jaimie Summers, elle aussi était en kit, jambes, oreille, Super Jaimie, ahhh Super Jaimie, à deux ils se chargeaient d’éliminer les méchants à mains nues. On rêvait alors tous de courir au ralenti comme eux, mais on tombait, parce que courir au ralenti, c’est pas facile, on essayait de tordre des barres de fer, on se voyait sauter au-dessus des grilles de l’école, passer de toits en toits avec nos jambes bioniques, c’était l’avenir de l’homme…


Et bien l’avenir c’est aujourd’hui. L’homme bionique n’est plus une utopie, il existe. Ils sont quatre dans le monde à ce jour à bénéficier de cette technologie, trois hommes et une femme testant un bras bionique. Le dernier exemple en date est celui de Claudia Mitchell, une jeune femme ayant perdu son bras gauche à la suite d’un accident de moto. Aujourd’hui elle se dit revivre grâce à sa prothèse bionique qu’elle peut faire fonctionner à l’aide de ses pensées. Des capteurs sont branchés au niveau des terminaisons nerveuses de son épaule, il lui suffit de penser pour faire réagir ses muscles qui envoient des ondes électriques dans son bras bionique. Saisir un objet, le serrer, s’habiller, couper un steack, peler une vulgaire banane des tas de petits riens désormais possibles.
Ce n’est que le début de cette technologie, elle devrait encore s’affiner, se développer, il faut le souhaiter pour tout ceux qui y voit un espoir d’autonomie retrouvé, de vie, de liberté.
Lorsque la science avance dans le bon sens, il est bon de le relever non ? Certes il est à noter que l’armée américaine s’intéresse fortement à ces nouvelles techniques, d’une part pour en faire bénéficier les militaires blessés récemment en Irak, et d’autre part pour l’avancée technologique dans la création de futurs robots soldats…

Claudia Mitchell

Ecoutez ce son…
http://stevos.teen.free.fr/bionic.au
ça vous rappelle quelque chose ?

Le générique français

http://stevos.teen.free.fr/special_fichiers/generiquefr!!s.mp3

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr


lundi, septembre 04, 2006

Périple

Il s'appelle Vincent, après avoir participé au Smartday, un long périple l'attendait. De Liège à Saint Jacques de Compstelle, non pas à pieds, mais à vélo... Son récit.
Après le rallye Paris-Nice, j'avais envie de poser quelques mots pour vous dire combien j'étais heureux de vous avoir rencontré tous à travers cette aventure. Mais une autre aventure de grande taille m'attendait déjà et je me sentais un peu frustré de n'avoir pu vous en faire part avant de partir à Saint Jacques de Compostelle. Je me réjouis de vous revoir à Luxembourg pour remettre le couvert d'un plat qui risque d'être bien plus arrosé!
Justement en parlant de ce temps de MERDE : il ne m'a pas quitté lors des 10 premiers jours. C'était pénible car outre les averses intenses qui me forçaient à de nombreuses escales forcées, je devait contrer non seulement le froid (12 degrés max... record de froid en août depuis 1948!!!) mais également ce géant, cet éternel et inconditionnel VENT DE FACE, parfaitement de face, qui se dressa à mes yeux comme un ennemi infatigable qui me narguait inlassablement. Alors qu'il aurait pu être un adjuvent de grande taille s'il eut soufflé dans la direction opposée. C'était d'autant plus insupportable à accepter. Mais c'était sans compter sur mon moral de guerrier qui marche pas à pas contre vent et marrées (LOl) jusque la mort ou jusqu'à la délivrance... Je peux vous dire que je l'ai insulter ce P... de vent ,ouvertement ,verbalement, explicitement, de toutes mes forces...
Pas à pas, justement, j'ai creusé ce chemin sur ma fidèle monture à deux roues, qui heureusement ne m'a pas trahie une seule fois. Pas de crevaison ou autre pépin. Juste un entretien après 1000 kms non sans avoir amassé la boue des Ardennes et la craie blanche de champagne. Faisant chemin, le plus riche fût ces rencontres, celle qui se détachent de tout acte de consommation, de toutes contraintes de don ou de compassion. Un échange intègre, où j'ai senti émerger l'esprit du pèlerinage. Partager un instant de vie, loin de sa télé et de la civilisation, quelle sensation de liberté. Savoir recevoir des autres qui nous tendent leur main et mettre de côté son orgueil. Enfin et surtout embrasser ce silence qui intègre au départ un vide qui se comble petit à petit pour enfin prendre la consistance de l'intégrité. C'est difficile a expliquer mais la vérité est bien dans le silence. Ce côté spirituel et non religieux, je tiens à le signaler, inhérent au pèlerinage est une chose à vivre et il est difficile d'y mettre des mots. Le pèlerin prend le chemin comme on naît à l'inconnu quand on vient au monde. Où et quand manger ou dormir sont des questions auxquelles l'angoisse des premiers jours laisse très vite la place à cette étonnante et rassurant chose qu'est la providence. Tout s'engendre comme naturellement dans un engrenage parfait. C'est fou. Concrètement, quand j'ai forcé contre les éléments, que mon genou était endolori, mon moral affaiblis, j'ai changer de route justement pour échapper un peu à ce vent de face et je me suis retrouvé comme on dirait 'par hasard' (je n'y crois plus) à Sarzay où brièvement j'ai retrouvé chaleur et réconfort de la part de Guy, un ancien pèlerin, soin et médicaments gratuits de la part du médecin du village et enfin la table et la repos... J'appelle ça aujourd'hui la providence. ET c'est bien dans un état de plénitude que j'abordai la suite de ce périple. ET puis il y eut les Pyrénées, et bien d'autres bosses impressionnantes que je gravit humblement mais confiant. Et enfin, la délivrance, l'arrivée à Santiago. Mais je savais très bien que ce n'est pas bien l'issue du chemin qui constitue l'essence de ce pèlerinage mais bien ce que j'y ai puisé à chaque coup de pédale, à chaque détour et rencontre. Et comme j'aime à me le dire: ce n'est pas tant le feu qui réchauffe mais bien le fait de le faire... Ceci est une ode au camino et à tous ceux qui le jonchent et qui en font ce qu'il est. Je vous souhaite bon chemin à vous tous. Sans toutefois oublier de vous dire qu'il ne faut pas nécessairement aller loin car ce que l'on recherche est bien plus près que ce que l'on ne pense.... la vérité est dans le silence... Alors je me tais.
Ps :Merci à tous ceux qui m'ont suivit sur le parcours et à Eve, mon amoureuse que j'aime pour vous en avoir fait part... Bien à vous tous.
Ps : pour ceux qui sont étonné par ces propos venant de ma bouche : rassurez-vous je n'ai pas changé. Lol. Et pour les perplexes : rendez vous le 24...
Ps : Non, j'avais dit que je me taisais. Chuut... au fait si : un petit clin d'oeil à Cédric (voigt). J'ai passé plusieurs nuits 'à la Warrior' ou à la belle étoile pour les néophytes... Ce fût sans aucun doute les plus belles... (même celle sous la pluie.) Imaginez... comme décors l'immensité des bois des Landes... Pas âme qui vive à dix kilomètres à la ronde... Et moi sur ce tapis de verdure comme dans du velours... au centre d'un cirque à ciel ouvert... suspendu par cette brume au milieu d'un cortège d'étoiles bercé par ce silence. Un rêve éveillé ineffable d'émoi et de beauté ... Je vous laisse avec cette image ... chuuut … Regardez et surtout écoutez …
Vincent alias ViviSmart
la Smart la plus philosophique d'Europe..

lundi, août 28, 2006

Smart (encore ?)


Il est étrange de constater qu’une auto qualifiée de bagnole de Playmobils par bon nombre de nos contemporains puisse susciter un tel intérêt. Depuis que je circule dans ce morceau de plastique à l’esthétique décalée, et bien je comprends mieux la passion automobile.
Passionné d’automobiles depuis mon plus jeune âge, je n’avais jusqu’alors pas eu le privilège de posséder une auto dite, différente. Certes j’avais déjà roulé des Porsche, marque mythique qui hante mes rêves… Mais voilà, posséder une auto différente était hors de portée de ma bourse. Rouler autrement, voilà ce que je souhaitais. Succomber à la mode Mini Cooper ? Bah on en voit à tous les coins de rues, et le tarif de la petite séductrice à quatre roues est loin d’être des plus abordable. Alors autant craquer pour une marque plus proche, encore plus décalée, Smart, et sa Forfour, déjà en fin de vie après seulement deux ans de commercialisation, la faute aux à priori sans doute. Trop chère, pas assez ci, trop de ça… Bref, elle n’aura fait qu’un petit tour dans la production européenne avant de tirer sa révérence. Et pourtant, rien qu’à voir les regards des enfants sur son passage, on constate que cette auto a un capital sympathie supérieur à la moyenne. Et ce capital sympathie vaut pour toute la gamme des véhicules Smart, de la grande Forfour, aux sportifs Roadsters, jusqu’aux Fortwo ou Fortwo Cabriolet que bon nombre d’automobilistes malveillant se font un plaisir à considérer comme des véhicules sans permis en leur faisant subir bien des incivilités sur les routes, les « smartiens » dans leurs étranges soucoupes font tourner les têtes. A l’heure où se pavaner en 4x4, en gros SUV est de bon ton, bien que ces mêmes propriétaires se plaignent des hausses de carburant, les « smartiens » ont compris que l’on peut rouler autrement et intelligemment, allez donc voir la consommation, les performances, les taux de rejets de Co2 des Smart, et réflechissez un peu… Depuis que j’ai troqué ma Clio contre une Forfour, j’ai gagné entre 3 et 4 litres d’essence au 100km, pour des performances supérieures, et un plaisir accru. Et je ne parle pas ici des sportives de la marque…
Si vous voulez vous faire une vraie idée des Smart, au lieu de critiquer dans le vide, passez la porte d’un Smart Center, mettez vos fesses dans une Fortwo, vous serez déjà surpris par l’espace à bord, descendez dans un Road (il en reste encore), vous vous imaginerez déjà en pilote, prenez place sur la banquette arrière d’une Forfour, levez la tête appréciez le toit panoramique et surtout la place pour vos jambes, mais surtout, faites un essai, et après vous pourrez juger. Non je n’ai pas d’action chez Smart, mais les constructeurs qui ont une attitude logique, et qui créent des autos plaisirs, je suis pour… Et ma prochaine auto, la future Smart Fortwo Cabriolet Hybride (diesel électrique consommation moyenne annoncée : 2,8l/100km), histoire d’être en phase avec la planète ?


Allez jeter un coup d’œil sur le site de ce passionné, il a craqué sur le Roadster Smart, une vraie voiture plaisir. En matière de sport automobile « le poids c’est l’ennemi », Smart l’a bien compris.

http://www.roadster-smart.com/


Les doux dingues de « Génération Smart », la génération qui ose, vont se produire sur les routes Luxembourgeoises le dimanche 24 septembre 2006.
L’idée : une balade découverte entre passionnés d’automobile plus précisément de la marque Smart. Passionnés d’automobile certes, mais surtout passionnés de bonne humeur, il n’y a qu’une solution pour s’en persuader aller faire un tour sur ce forum, l'un des nombreux concernant la marque, mais de loin le seul à représenter fidèlement "l'esprit Smart"...

www.generation-smart.com


Fortwo, Fortwo Cabriolet, Roadster, Roadster Coupés, Forfour seront de la partie.

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

dimanche, août 13, 2006

Plaisance

Et voilà, ça devait arriver, je savais bien que j’aurais dû penser à cette foutue révision. A trop vouloir faire des économies de bout de chandelle, je me retrouve bloqué ici au milieu de nulle part, sans le moindre être vivant dans les parages. Enfin quand je dis être vivant, je veux dire humain, car des êtres vivants il y en a des dizaines tout autour de moi à venir m’observer, voir se foutre de ma gueule. Je dois avoir l’air fin, seul entouré de toutes ces paires d’yeux scrutant le moindre de mes gestes. Le vendeur m’avait prévenu, ne jamais négliger la moindre révision, ne pas prendre tout ceci à la légère, il en va de ma sécurité. Le Triton 650 est un excellent sous-marin de poche, mais comme tout moyen de locomotion, il faut un entretien rigoureux. 70 mètres de flotte au-dessus de la tête, pas de réseau téléphone ici bas… C’est malin, à part Jojo le Mérou qui me fixe avec ses yeux globuleux, aucune présence. Bon dans l’absolu, jusqu’ici tout va bien, je suis au chaud, je ne risque pas grand chose, je ne suis pas sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute où la durée de vie d’un piéton n’est que de 20 minutes… 20 minutes, c’est quoi ce cadran ? Et merde la réserve d’oxygène…
Voilà ce qui va bientôt arriver au commun des mortels. Pour l’instant réservé à quelques milliardaires, le sous-marin de plaisance est une nouvelle tendance en plein essor. Le capitaine Némo fait des émules, avoir son bateau étant devenu trop commun, posséder son propre sous-marin et redécouvrir l’océan sans les contraintes de la plongée classique, voilà l’idée.
Déjà cette perspective fait son chemin, chacun d’entre nous pour une somme modique (entre 80 et 300 $ selon le lieu) peut déjà embarquer à bord d’un submersible de poche, visiter les fonds marins, descendre aux abords d’une épave, se prendre pour un Cousteau en herbe… Et si cette première initiation vous paraît trop courte, il existe de nombreux constructeurs de submersibles de plaisance de 2 à 50 passagers, le marché de l’occasion est également très riche, il suffit d’effectuer quelques recherches pour trouver son bonheur, et aussi, faut l’avouer d’avoir un compte en banque bien garni…
Histoire d'approfondir un peu le sujet, des fabricants :
Dubaï, paradis pour milliardaires, face à la demande croissante, commence à aménager ses fonds marins trop fades et sablonneux en de véritables récifs artificiels où la diversité et la vie se développe de toutes parts, pour le plaisir des propriétaires de sous-marins. Dubaï, lieu de toutes les folies, comme ce projet d’hôtel luxueux sous-marin actuellement en construction, Hydropolis, fruit de l’imagination de l’architecte allemand Joachim Hauser, un budget de 550 millions de dollars, 220 suites luxueuses sous la mer, boutiques, restaurants, auditorium, salle de bal sous des dômes transparents par 20 mètres de fond. L’accès s’y fera par un tunnel à l’air libre depuis la rive.

http://www.hydropolis.com/

Merci au second numéro du magazine Thalassa (juillet/août 2006) pour le sujet et les renseignements

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr


lundi, août 07, 2006

Où est la différence ?



Les images parlent d'elles même, je suis un simple relais...

Retrouvez d'autres photos sur ce lien, désolé ce n'est pas en français, mais est-ce nécessaire ?
Un site russe, de belles images...
http://www.thefoto.ru/

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr


dimanche, août 06, 2006

Les Farfadets

Un petit moment de bonheur au coeur de l'été...
Dans le cadre des Estivales organisées par l'Office de Tourisme de Thionville, des concerts gratuits se déroulent chaque dimanche après-midi dans le parc Wilson. Ce dimanche, je l'attendais depuis longtemps, en effet j'ai découvert les Farfadets il y a de cela un an, lors de la fête de la Musique.
Ces Farfadets là, par leur talent, leur virtuosité, par leur bonne humeur si communicative vous font découvrir ou re-découvrir les rivages celtes. On s'y croirait.
L'album "Reflets d'Irlande" est toujours disponible sur leur site internet, n'hésitez pas, foncez ! Si vous avez des envies d'évasion, fermez les yeux, laissez vous bercer par la musique... Que du bonheur...

kryzstof

jeudi, août 03, 2006

Marrions les filles...

Bon, il se peut que mes goûts musicaux soient un peu "particuliers", certes, je l'avoue, ce n'est pas donné à tout le monde d'aimer Bourvil, Bobby Lapointe, tout en appréciant Bruce Springsteen, Norah Jones, Anis et j'en passe... Tout est bon dans la musique, tant que le plaisir est là. Aujourd'hui, alors que je charge mes disques dans mon ordinateur, je tombe sur ma petite collection d'albums de Chanson Plus Bifluorée, des souvenirs me reviennent, moments de bonheur de voir ces extra-terrestres sur scène, mêlant habilement parodies et créations, burlesque et tendresse, un groupe à voir absolument, du grand art...
La France est un si beau pays, chaque région à ses particularités, des histoires passent de bouches à oreilles dans chacune de nos régions. Chanson Plus Bifluorée est venu me conter une petite histoire...

Marrions les Filles


« Je suis venu des Cévennes, de Grenoble, à pieds pour vous conter l’histoire d’une chanson. Cette histoire que l’on se racontait le soir à la veillée dans l’ancien temps à la campagne dans les temps reculés, vous savez que dans ces temps là à la campagne, il n’y avait pas les moyens de distraction et de loisirs comme il y a maintenant. Il y avait simplement la vie qui s’en allait avec ses joies et ses peines, mais aussi ses peines et ses joies. On avait une coutume là bas dans les Cévennes à Grenoble, à la campagne, on avait une coutume, on pelait les noix. Alors l’après-midi on allait gauler les noix sous les noyers, on cassait un peu avec les gaules les noix et puis il y avait plein de trucs qui tombaient, c’était des noix bien sûr, et puis on remplissait des grands sacs de noix de noix, et le soir on allait à la veillée aux noix avec tout le village, Fanchon, Fanchonnette, Marilou, Marinette. Tout le monde était là et on pelait, pelait les noix chez mon grand-père et ma grand-mère, dans la vieille cuisine pleine de guêpes écrasées, sentant bon l’herbe, le bois, la craie. On arrivait chacun avec son petit marteau, on commençait à casser les noix sur la vieille table, putain y’en avait partout des coquilles, on cassait, ça faisait un bruit d’enfer, c’était bien. Et puis, une fois que l’on avait cassé la coquille, il y avait une sorte de pellicule chiante qui entourait le fruit, le cerneau, cette connerie la, mais il fallait l’enlever car on portait ça au moulin pour faire de l’huile de noix avec le gros broyeur en pierre qui broyait les noix, c’était chiant parce que si tu veux, pour 200 kilos de noix tu avais 1cl. d’huile. Alors il fallait en peler des tonnes, mais le travail ne nous faisait pas peur il faut dire. Alors on pelait, on pelait, alors vers minuit quand on avait pelé les noix, il y en avait partout, y’en avait plein le cul, alors on commençait à chanter des chansons, le vin aidant, et puis mon grand-père montait sur le tabouret. Je le regardais et lui disais grand-père, chantes nous la chanson Marrions les Filles. Et il me disait té, je vais la chanter Marrions les Filles, je la chante, et il chantait Marrions les Filles, la chanson. Et cette chanson, Marrions les Filles, je l’ai recueilli par tradition orale, il n’y avait pas de magnétophone en ces temps là, et c’est une chanson que mon grand-père tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de Bernard Lavilliers ! Et c’est pas des conneries ! Cette chanson, Marrions les Filles, bon je vous l’explique en deux mots : bon, marrions, du verbe marier, les filles, les filles quoi, on sait ce que c’est. Cela se passe au mois de juin, à l’époque de la mousson, on rassemble les filles en âge d’être mariées, 13, 14 ans, on les mets sur des tracteurs, de gros tracteurs, à demi-nues avec des sacs de noix pilées, pelées, pilées sur la tête ; et derrière on mets les jeunes garçons en âge d’être mariés, 39, 40 ans, sur des moutons, à califourchon sur des moutons, avec des châtaignes bouillies dans les narines. Pourquoi ? Parce qu’à un moment il y a le départ de la course, c’est une course finalement pour se marier, alors les tracteurs partent devant évidemment avec les filles dessus, et bien sûr ils en prennent plein les narines du gasoil, c’est pour cela qu’ils ont des châtaignes bouillies. Je ne sais pas si on le fait ici, en tout cas là bas, dans les Cévennes à Grenoble, on le faisait. C’est une coutume, ça c’est des trucs qu’on peut pas dire c’est bien ou pas bien, c’est la coutume, on la fait, depuis des années c’est comme cela, on cherche pas à remettre en cause, on le fait. C’est pas des conneries. Une fois qu’on avait fait ça, on avait marié les filles au mois de juillet, on mariait les filles et les garçons vainqueurs, au moment de la vendange au mois de juillet, la vendange des noix. La vendange tardive cela s’appelle.
Dans les Cévennes, à Grenoble, à la campagne, on reste fidèle à la tradition ! »

Chanson Plus Bifluorée

petit-thionvillois@hotmail.fr

Prions

Notre bière.

Chope 33 Verset 1664

Notre bière qui est en fut
Que ta mousse soit sanctifiée
Que ton verre vienne
Que ta distribution soit faite
Sur la table comme au bar
Donne nous aujourd’hui
Notre houblon quotidien
Pardonne nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons aussi
A ceux qui boivent du coca
Soumet nous à la tentation
Et délivre nous de la soif
Car c’est à toi qu’appartiennent
Les bulles, l’arôme et la fraîcheur
Pour les siècles des siècles
Amer

jeudi, juillet 27, 2006

Colère

Je suis en colère !!!
J’en ai assez, assez de tout ce bordel, assez de m’ennuyer dans un boulot alimentaire où ma seule tâche est de me mettre derrière un ordinateur et rentrer des mesures et des chiffres à longueur de journée. Et encore, quand il y a quelque chose à rentrer dans cette foutue machine, lorsque je suis en mesure de l’alimenter, de lui donner sa ration quotidienne de données à transformer en papiers compréhensibles pour des clients toujours plus chiants, pour lesquels le tout pour rien est devenu un credo.
Rien à faire aujourd’hui, une nouvelle fois. Le combat est inégal. Je suis là face à la machine, à écouter le ronronnement de son ventilateur. Dans une moiteur estivale, je taquine la souris, je joue du clavier, mais dans le vide, pas de quoi engager le combat, rien, rien à lui fournir, elle attend, la patience est une vertu, la machine n’a pas de sentiments, elle se fout de moi, m’envoie son écran de veille pour me rappeler qu’elle, elle est toujours prête, que c’est moi le fautif, c’est bien moi qui n’entame pas la lutte encore une fois. Je travaille. Huit heures par jour à attendre devant l’ordinateur sans âme, l’envie de s’évader, de poursuivre ma route, de foncer tête baissée, de tracer la route sans me soucier du lendemain, de vivre plus intensément…
La raison me ramène les pieds sur terre. Cette maudite raison qui m’emprisonne dans cette petite facilité, cette foutue peur du lendemain, cette raison qui ligote mon esprit, raison qui m’impose la plus extrême des prudences… Tout ça me fait chier, je suis en colère et je l’écris !!!

Mais bon, je suis en vacances demain quand même…

mercredi, juillet 12, 2006

Hymne National


Le 14 juillet, la fête Nationale, la Marseillaise. L'hymne national chanté avec fierté mériterait des paroles plus douces, plus apaisantes.
Un rêve devenu réalité il y a quelques années avec cette version de la Marseillaise, intitulée Oh Rêve...

Pour les enfants de la patrie
Le jour d'y croire est arrivé
Entre nous, la tyrannie
Les bobards, c'est bien terminé
Oui les bagarres, c'est bien terminé
Efforçons-nous dans nos campagnes
D'ouvrir nos esprits à donner
De la paix, de la tolérance
Retrouver les vertus de la France

Oh rêve, citoyen
Formons enfin l'union
Vivons, vivons
La liberté et la fraternité

A tous les frères de la patrie
La régression est terminée
Entre nous, toutes ces conneries
On ferait mieux d'apprendre à s'aider
Sans céder enseigner à s'aimer
Et de la couleur de nos compagnes
Naîtront des enfants par milliers
Qui s'aimeront dans leur diversité
Effaçant les dernières batailles

Oh rêve, citoyen
Formons enfin l'union
Les armes, citoyen
On n'en a plus besoin
Oh rêve, citoyen
Fini, fini, les bataillons
Mon Dieu, qu'est-ce qu'on est bien
Et quelle jolie chanson
Vivons, vivons
La liberté, et la fraternité
Et la diversité
Et la liberté
En toute légalité
Et l'égalité ??

Vivons, vivons, vivons
Rêvons, rêvons, rêvons

Les armes, citoyen
On n'en a pas besoin

La liberté et la fraternité
La liberté et l'égalité
Rêve, rêve, rêve....

Merci Monsieur Noah

kryzstof

En direct de l'espace

Si vous voulez suivre en direct les missions de la NASA, il suffit d'aller faire un tour sur le site officiel et vous pourrez découvrir des images magnifiques de la Terre vue de très, très haut...


kryzstof

jeudi, juillet 06, 2006

S.O.S.

A tous ceux qui nous emmerdes avec leur SOS bidons...

Envoyez simplement ce message à 5 millions de personnes de votre entourage!!!!

Cette chaîne a été commencée en 1625 par un moine capétien moldave éleveur de morues dans le but de sauver Thérèse, une petite fille gravement malade ! Aujourd'hui cette petite fille a 379 ans et elle est atteinte d'un cancer des testicules et d'une fièvre affreuse de la grande thyroïde contractée lors d'un viol par un cerf en période de brame en forêt de Rambouillet, à proximité d'une mare souillée par des déchets radioactifs malencontreusement tombés d'un avion furtif. De plus, lors d'un séjour au Zimbabwe, elle s'est fait bouffer une jambe par un ours africain; espèce extrêmement rare qui a la particularité de sodomiser ensuite ses victimes.

Alors renvoyez s'il vous plaît ce message à tout votre entourage ! Et cela vous portera chance.

La preuve : En 1912, un jeune Irlandais fit suivre ce message par SMS. Dans la semaine, il se vit offrir une place pour la croisière inaugurale du plus prestigieux transatlantique britannique direction New York . Lors de ce voyage il découvrit l'amour, les sorbets, et les bienfaits de la natation.

Ne gardez pas ce message sur votre ordinateur plus de 16 minutes sans quoi le mal sera porté sur vous à jamais. La preuve : Il y a un peu plus de 2000 ans, un homme reçut ce message sur son ordinateur portable. Comme sa batterie était vide et qu'il ne pouvait pas la recharger vu qu'il n'y avait pas encore d'électricité à cette époque, il fut crucifié avec des clous rouillés et on lui mit sur la tête une casquette ridicule. Le 1er août 1999, un célèbre couturier ne voulut pas faire suivre ce message car il n'avait pas lu dans les astres que cela était favorable à la vente de ses parfums. Dix jours plus tard ce ne fut pas même la fin du monde, mais il s'est pris la porte des chiottes de la station Mir sur la tête. Ça lui a fait très mal. Plus récemment, le 10 septembre 2001 à New York, les frères Yvon et Jacques HULEZ ont reçu cet e-mail à 16h57 sur leur micro professionnel. Finissant leur travail à 17h, ils négligèrent de le renvoyer tout de suite. Le lendemain, ils moururent renversés par un des camions de pompiers qui allaient porter secours aux victimes du World Trade Center.

Ça fait tout de même réfléchir.

Alors n'hésitez plus ! Renvoyez ce message à tous vos amis. Cela leur portera chance :
Chaque fois qu'ils iront aux toilettes, il y aura du papier. Chaque fois qu'ils achèteront des knackis à la volaille, y'aura 20 eurocents de réduction immédiate à la caisse.
Chaque fois qu'ils mangeront des moules, il n'y aura pas de petits crabes dedans (sauf pour ceux qui aiment bien).
Céline Dion et Lara Fabian deviendront aphones à vie.
Enfin, ils seront désormais exemptés de répondre à tous les messages-chaînes qui nous foutent les boules !
Si vous le faites, en plus, vous recevrez prochainement un bon de réduction de 15 % valable dans tout le catalogue des 3 Cuisses (sauf pages 323 à 332) et moi, je recevrai un bon de parrainage. Ce message a fait le tour du monde 759 874 236 587 fois, ne brisez pas la chaîne !

Si vous envoyez ce message à votre entourage, vous recevrez automatiquement la somme de 100 000 euros dans votre boîte aux lettres la semaine suivante et ceci grâce à un système de détection par satellite d'envoi de messages mis au point par Marcel Toshiba et Yshi Daibull.

Pour Thérèse, pour vous, pour moi, pour tous vos amis, ne brisez pas cette chaîne. Merci..
COPIEZ CE MESSAGE, SERVEZ-VOUS EN, ABUSEZ-EN...
kryzstof

samedi, juin 17, 2006

Génération Smart

De la bonne humeur et de la détente à tous les étages...
Et pour en profiter pleinement, et bien Le Petit Thionvillois s'affiche désormais en Smart...
kryzstof

Ton cul c'est ta force...

Je viens de relire "Entre courir et voler il n'y a qu'un pas papa" de Jacques Gamblin aux éditions le Dilettante, et je ne peux m'empêcher de vous livrer (ou relivrer pour certains) mon passage favori...

« Tu fais une inspiration calme. Ton corps il est bien dans l’axe. Rien ne bouge. Ton nombril c’est ton radar. L’air inspiré par ta bouche ressort par le trou de ton cul. Rien qui l’arrête. Pas de prise au vent. Ton cul c’est ta force. N’oublie jamais ça. C’est lui qui te transmet la puissance. Dans un contre-ta-montre, tu ne penses pas tu avances. Tu penses pas au lendemain, ni au surlendemain ni au sur-surlendemain. Tu penses à la journée même. Même pas à la journée. Tu penses à tout de suite. Au pas que tu fais. Sans rien voir que l’avenir proche. Douze mètres cinquante, pas plus. Plus loin c’est trop loin et c’est casse-gueule. Plus loin que le bout de ton nez, tu perds ton équilibre. Tu la connais la route. Tu la prends, tu la respires, tu la grignotes. Ce n’est pas toi qui progresses dessus, c’est la terre qui régresse en dessous. Et si ton cul te double, c’est que tu vas trop vite. Et tu vas le payer plus tard. Ne laisse jamais ton cul partir devant. Il te parle. Ecoute-le, c’est le centre de ton monde, le centre de ta gravité. Alors serre pas les fesses et rigole, ça détend le trou de balle ! Et si jamais tu pètes, c’est que tout est ouvert et que ça circule. Personne t’entend, personne te voit. T’es plus un homme, nom d’un pétard ! Tu n’es plus rien ! Ta bite, y en a plus, disparue sous le cuissard en Lycra. Ta gueule, on s’en fout, elle est rouge et elle transpire. Alors, surtout pas de grimaces hein ! C’est des muscles qui travaillent pour rien ! Ca t’aide pas à avancer les grimaces et c’est pas beau à voir. De la grâce, bon Dieu ! De la grâce ! Et si ton bronzage de Blanc s’arrête là où ton maillot de peau commence, qu’est ce que ça peut faire ? Tu ne poses pas à poil pour les magazines. C’est ton secret ça. Alors garde-le. C’est pas ta sculpture qu’on veut voir, c’est ton cœur. Donne-le ! Pose tes deux lèvres l’une sur l’autre parce que si tu les ouvres, il y aura toujours un moucheron qui te donnera des nouvelles du monde et que tu avaleras de travers. C’est plus le moment de tousser. Le temps qu’il fait tu t’en fous. Il y en a qui regardent la météo tous les soirs pour savoir de quelle humeur ils seront le lendemain matin. Toi tu ne prévois rien, tu prends ce qu’on te donne. Le soleil, ça réchauffe. La pluie, ça lave. Laisse la météo de vingt heures pour les frileux. Fais pas les comptes. Retiens rien. Y’a rien à perdre, tu es en survie. Alors donne-le ton cœur. Profite. Donne tout et fais profiter. Plus tu en donnes et plus il y en a. Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Si tu donnes tout tu as rien à voler et si tu as rien à voler tu es un prince. Tu as choisi le tout-terrain, les creux et les bosses, les bleus et les crosses les pleins et les déliés. Tu es fait pour ça. C’est ta chance. Connais-la ta chance, putain ! C’est ta chance !... Et venez vous tous. Venez l’aider ce pauvre Blanc qui doute ! »
C'est pas magique les mots ?
kryzstof

vendredi, mai 26, 2006

Futur

Sorti il y a peu le nouvel album de Enki Bilal, Rendez-vous à Paris, est le troisième opus d'une trilogie qui en fait sera une tétralogie. Enki Bilal dépeint un futur peuplé de clones androïdes, un futur où le pouvoir est totalitaire, un futur étrange vers lequel nous nous dirigeons peut-être...
Avant de lire "Rendez-vous à Paris" Acte 3 il est souhaitable voir obligatoire de lire les deux précédents albums que sont "Le Sommeil du Monstre" Acte 1 et "32 décembre" Acte 2, afin de ne pas trop s'embrouiller dans l'histoire, les relations entre les personnages. On note que l'auteur puise son inspiration dans les évènements tragiques de l'ex-Yougoslavie, ses personnages principaux en sont d'ailleurs des victimes.
Scénario bien ficelé, servi par des planches de toute beauté. Enki Bilal est un auteur, un peintre, un dessinateur, un réel artiste, chaque planche est une véritable oeuvre d'art. Un univers étrange mais d'une beauté graphique surprenante.
Pour en savoir un peu plus sur le monde de Enki Bilal, un site à visiter :

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

dimanche, mai 21, 2006

Chevaliers du Ciel


Bien loin du feuilleton de notre jeunesse, cette version cinéma des Chevaliers du Ciel s’éloigne quelque peu des Tanguy et Laverdure de bande dessinée. Certes on ne s’attarde pas sur le scénario, l’intrigue est simple, mais là n’est pas l’important. Le duo d’acteurs Benoît Magimel, Clovis Cornillac allie charisme et humour. Le film repose sur des scènes aériennes de toute beauté, voir des avions de chasse évoluer avec une telle fluidité dans des paysages à couper le souffle sur une bande son originale laisse pantois. Point d’images de synthèse pour ce film réalisé avec et grâce au concours de l’Armée de l’Air. Sorte de Top Gun à la française, les Chevaliers du Ciel se veut une référence dans le domaine du film aéronautique. Alors que les images d’avions de Top Gun étaient filmées à 75% du sol, Gérard Pirès et son équipe ont inversé ce ratio avec 75% d’images embarquées. Prouesse technologique pour une heure trente de frisson et d’humour.

Pour plus d’info

le site du film


http://www.leschevaliers-lefilm.com/


un petit tour du côté de l’armée de l’air pour de belles photos et vidéos


http://www.defense.gouv.fr/air



et ne pas oublier la Patrouille de France


http://www.patrouilledefrance.com/


kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

Un arbre

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

Ah ce bon vieux Georges, des ritournelles ancrées dans les esprits... Et pourquoi donc parler d'arbre aujourd'hui ? Pourquoi pas ? Disserter sur le problème de la déforestation ? Je suppose que tous nous en sommes conscients, du moins je l’espère, il est toujours bon de se faire une piqûre de rappel, indolore car souvent loin du sujet, parfois indifférents à ce qui se passe de l’autre côté de la rue alors un autre continent…
Non aujourd’hui un peu de détente, se poser, juste histoire d'écouter des chansons de Brassens, de s'asseoir dans l'herbe, sortir la guitare, chanter, se reposer au pied d'un arbre, de l'écouter, de l'apprécier, de le respecter et apprendre l'humilité face à ces géants qui parfois traversent les siècles alors que nous...
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

Alors c'est ça, Palace

Le festival de Cannes bat son plein, c'est le moment de ressortir mon "aventure" passée dans un de ces lieux huppé de la Côte d'Azur...
Ça y est, c’est décidé, depuis le temps que j’attends, le moment est venu de franchir le pas. Mes économies en poche, je vais m’offrir un week-end de rêve dans un grand palace de la principauté de Monaco.

Première étape, le voyage. Bien sûr arriver devant le voiturier d’un palace au volant d’une antique Renault Clio de 5 ans d’âge, c’est original mais pas très classe. Direction donc un loueur de voitures pour trouver un carrosse décent. Ayant exposé mon projet au dit loueur, ce dernier m’assure avoir rentré justement la perle qu’il me faut : Jaguar S-Type Bi Turbo, auto classique et de bon goût pour amateur de belles mécaniques. Banco, après avoir la main tremblante signé un joli chèque de caution et donné les empreintes de toute ma collection de cartes bancaires, me voilà en route à bord de ce vaisseau feutré dans un confort digne des salons anglais. Jusque là tout va bien mon rêve est en marche. Quelques kilomètres encore à parcourir avant mon arrivée en principauté, il est temps de faire le plein pour ne pas arriver et donner les clés d’une voiture en panne sèche au voiturier… Ah c’est à ce moment que je regrette ma Clio, j’ai l’impression que le réservoir de cette Jaguar est percé tant les litres de carburant défilent. Le pompiste accueille ma carte bleue avec un grand sourire et m’accompagne jusqu’à ma voiture, peut-être veut-il admirer mon superbe carrosse rutilant. Je me réinstalle au volant, un sentiment de fierté non contenu, je mets le contact, le moteur se réveille dans un feulement, je joue un peu avec l’accélérateur histoire de faire apprécier ce son mélodieux, mais en fait de mélodie mécanique, survient un bruit étrange, puis plus rien. Deuxième essai, même punition. C’est à ce moment là que le pompiste vient à ma hauteur en me lançant « Un problème avec votre nouvelle Jaguar S-Type V6 Bi Turbo DIESEL monsieur ? » Diesel ? Depuis quand ils font des gasoils chez Jaguar ? Je ne le crois pas, je viens de remplir les 70 litres du réservoir avec du Sans Plomb 98 !!! « Je vous appelle une dépanneuse ? » Ah la classe oui, j’arrive devant le palace sous les yeux ébahis des passants au volant d’une superbe Jaguar posée sur le plateau d’une dépanneuse, le week-end commence bien !

Enfin maintenant que j’y suis et que ma suite est réservée, il faut y aller. Les formalités d’usages remplies à la réception, un groom me conduit à ma suite. Et là, c’est la découverte d’un autre monde, le royaume du luxe, tout est nickel, on est bien loin du Campanil.
Dîner au restaurant du palace, histoire de se remettre de ce douloureux voyage. La carte est digne d’un roman de Stephen King, de longues descriptions auxquelles on ne saisit pas toujours le sens, mais bon, tâcher de rester digne face au maître d’hôtel, l’heure du choix est proche. Après de longues hésitations, je fini par me décider pour un plat unique et éviter les menus à rallonge, ma rocambolesque arrivée m’ayant quelque peu coupé l’appétit. Ne m’en veuillez pas, le nom de ce plat m’échappe aujourd’hui mais ce bout de viande de bœuf, ou plutôt cet échantillon de bœuf, (je dis échantillon car je suppose que ce bœuf est encore vivant quelque part et qu’on lui a seulement ponctionné un infime morceau de muscle histoire de décorer mon assiette) m’a laissé sur ma faim. Ce succulent repas achevé, au bout de deux longues heures tout de même, il est temps pour moi de retourner à ma suite et de profiter de quelque repos bien mérité. Le parcours du restaurant à ma chambre ne fut pas sans embûche… Lors de mon arrivée, un chasseur m’a accompagné, mais voilà, je suis seul maintenant, livré à moi-même dans ce dédale de couloirs moquettés de neuf. Véritable labyrinthe, les seules personnes que je croise semblent errer au hasard sans but précis, sont-ils là depuis longtemps ? Cherchent-ils leur route également ? Une heure passe avant que je retrouve la porte de cette chambre de rêve. Pas de clé, le précieux sésame est une carte à puce dernier cri. J’insère la carte dans la serrure électronique, lumière rouge, bip grave, pour toute réponse, je clenche, fermé. Second essai, résultat identique. J’ai beau retourner ma carte dans tous les sens, rien n’y fait, impossible d’ouvrir la porte ! Le couloir est vide. Je suis là devant cette porte close, unique solution, rebrousser chemin et retourner à la réception demander de l’aide. Trois quarts d’heure plus tard, après une longue escapade pour retrouver la réception puis revenir à ma chambre, je me présente face à cette porte muni du précieux sésame plastifié afin de profiter de ma suite. Somptueuse, immense, une salle de bain de marbre blanc digne des plus belles salles antiques. Après une bonne douche réparatrice, je décide de regarder la télé, le chasseur m’ayant indiqué que la suite disposait d’un écran géant plasma et de plus de 500 chaînes. Je dispose bien d’une télécommande, mais point d’écran en vue. J’ouvre les meubles, le mini-bar, pas de télé, pourtant un écran géant, ça doit se voir non ? J’appuie au hasard sur les boutons de la télécommande, une musique s’échappe des murs, la radio, je continue mes investigations sur les multiples touches de cette commande sans résultat apparent. Je me décide d’appeler la réception afin de leur demander de l’aide, à nouveau. Il suffit d’appuyer sur le bouton situé en haut à gauche de la commande et l’écran apparaîtra du plafond. Merci. J’appuie, je me retourne pour aller m’allonger, mais voilà que ma tête vient heurter quelque chose de pointu, j’ai juste le temps d’apercevoir un écran descendre du plafond avant de tomber inanimé sur la moquette. Un rayon de soleil vient m’éblouir. Je me réveille avec la musique de MTV, un rap violent dès le matin, ce n’est pas mon truc, surtout quand je me rends compte que j’ai passé la nuit le nez dans la moquette rouge, non blanche, le rouge vient certainement de mon arcade ouverte… Enfin, cette première nuit dans cette suite m’a au moins permis d’apprécier le confort de la moquette, et surtout de découvrir un écran plasma comme j’en avais rarement vu ! Je me console de cette première nuit par un petit-déjeuner pantagruélique. Sans vouloir être négatif, jusqu’à cet instant, ce fut le seul point vraiment positif de ce week-end Palace !
La journée fut plus tranquille, plage, déjeuner au Mac Donald (ben oui !), visite du musée océanographique, balade l’appareil photo en bandoulière le bermuda, les tongs et les chaussettes de tennis, le bob et la chemise à fleur, rien de bien extraordinaire quoi, la journée du touriste lambda.
Petit détour au casino avant de regagner ma suite un peu plus tard dans la soirée. Oh, je n’ai pas vraiment l’âme d’un joueur, j’y suis allé seulement histoire de humer l’ambiance d’une grande salle de jeu, d’écarquiller les yeux devant ces plaques de plastique aux zéros par demi-douzaine, d’admirer les flambeur de rêver un peu au contact de ce monde irréel et bien loin de la vraie vie…
En cette seconde soirée de Palace, j’ai eu envie de profiter pleinement de ma chambre, direction la suite, dont je connais désormais le chemin, bien que me trompant d’étage à deux reprises… Ayant déjà testé le confort de la moquette, je pense pouvoir essayer le moelleux de l’immense lit. L’écran plasma descendu, je m’allonge sur le lit, tel un chat je m’étire et goûte au confort et au bien-être absolu. Non, pat tout à fait, ce traversin ne me sied pas, je n’ai pas l’habitude, rien ne vaut un bon oreiller. Il n’y en a pas sur le lit, soit debout, les recherches reprennent, à la recherche de cet élément de confort. Pas la moindre trace de plumes dans la suite, j’ai beau tourner autour du lit, en faisant bien attention à ce stupide écran qui cherche à heurter mon crâne, retourner les meubles, la chance se refuse à moi. Mais j’oubliais, presque, je suis dans un palace, tout est possible non ?

- Allo ? la Réception ? Non ? ah Monsieur le Concierge, bonsoir, excusez-moi de vous déranger, mais j’aurais aimé un ou deux oreillers supplémentaires s’il vous plait.
- Pas de problème Monsieur, je m’en occupe de suite, je vous envoie cela, bonne nuit.

Ça c’est Palace, aussitôt dit aussitôt fait ! Quinze minutes après avoir raccroché le combiné, on frappe à ma porte.
- Oui ?
- Service d’étage, Monsieur me répond une voix féminine.
- Entrez

Et là, surprise. Deux jeunes femmes font leur entrée dans ma chambre, les mains vides. Sculpturales, 4 jambes interminables, deux couvertures de magazine échappées du papier glacé. Se sont-elles trompées de chambre ? Je n’ai demandé que deux oreillers supplémentaires. Des oreillers supplémentaires, j’y suis, quel idiot, je ne pensais pas que ce terme existait encore à notre époque ! L’oreiller supplémentaire d’un grand hôtel n’est pas vraiment fait de plumes, mais de chair… J’en ai la chair de poule en relevant les yeux sur mes deux oreillers… Messieurs, honnêtement, entre nous, à ma place, peut-on refuser l’hospitalité à deux personnes peu vêtues par une froide nuit d’août, les renvoyer pour satisfaire son petit confort avec un oreiller moelleux ? Moi franchement je n’ai pas pu, faisant fi de mon bien-être, mon grand cœur me perdra, j’ai choisi d’accueillir ces deux âmes égarées pour la nuit…
Peu dormi, très peu dormi même je dois l’avouer, à mon réveil je suis dans le canapé, la suite est en désordre, vide. Le téléphone sonne, la réception, il est temps de libérer la chambre. Je rassemble mes quelques affaires, un chasseur est déjà là pour prendre mes bagages. Je descend à la réception, fatigué et quelque peu hagard, le personnel a toujours le sourire, c’est logique travailler dans un tel cadre, on ne peut qu’être heureux. En ce qui me concerne ce matin là, mon sentiment était plutôt mitigé, heureux d’avoir passé quelque temps dans un Palace, mais assez perturbé par ce séjour tout de même, n’ayant eu le loisir de dormir dans un lit ! La réceptionniste me présente ma note en me demandant si elle doit m’appeler un taxi, mon véhicule étant toujours au garage. J’acquiesce tout en dépliant la facture. Et là, c’est le drame. Surtout pour mon compte en banque. Vous n’imaginez même pas combien sont facturés les oreillers supplémentaires dans un palace, un conseil, gardez le traversin ! Au prix de la suite viennent s’ajouter quelques plus values étranges, un moteur pour relever l’écran plasma abîmé, 100m² de moquette, le sang de mon arcade sourcilière étant indélébile, frais de séjour et j’en passe. La main tremblante, je signe un chèque.

- Finalement, laissez tomber le taxi, je me débrouillerais merci.
- Bien Monsieur, en espérant que vous avez passé un bon séjour, et à bientôt !

Ces mots résonnèrent longtemps dans ma tête lorsqu’une averse de grêle s’abattit sur moi alors que je faisais du stop sur la Nationale 7 à hauteur de Saint Rambert d’Albon, deux jours plus tard…
kryzstof

samedi, mai 20, 2006

Trou de balle

De paisible quartier ouvrier, le temps transforme ce secteur en un endroit où il ne fait pas bon vivre…
Élevé au Casimir et au Goldorak, jamais il ne me serait venu à l’idée de lancer mes fulguro-poings à tort et à travers. La nouvelle génération ne semble pas se soucier de telles considérations. Gavée de télé réalité, de violence, de sexe, mise sur un piédestal par des parents aveuglés par leurs petits anges, cette génération d’adolescents attardés règne en maître sur un quartier et y fait sa loi.
Point de salut auprès des parents qui, pour se voiler la face ou faire bonne figure auprès des autorités créent une association de riverains, histoire de blâmer un club d’agility canine voisin, là depuis des décennies. Mais c’est bien connu, les toutous modernes ne respectent rien et sont bien plus bruyants que leurs ancêtres. Il est préférable d’aboyer contre des chiens qu’apprendre le respect à ses enfants. Parce que finalement tout est affaire d’éducation, dans un cas comme dans l’autre…
Se laisser insulter par quelques freluquets, se faire incendier par leurs parents pour avoir osé répliquer, tout se perd ma bonne-dame ! Des personnes âgées qui n’osent plus croiser le regard de ces quelques hurluberlus de peur d’en subir le courroux imbécile. Des œillades malveillantes, des discours irrespectueux, le soi-disant mal-être de la jeunesse, tout est bon pour excuser les petites bêtises de nos chères têtes blondes.
Attendre que les conneries deviennent plus graves.
Un plomb trouvé à terre dans une chambre à coucher.
Un rayon de soleil traversant un volet fermé.
Un seul angle possible.
Un trou du cul dans le coin.
Un trou de balle dans un volet, tel un judas sur la société actuelle…
kryzstof

vendredi, mai 12, 2006

L'Hymne de nos campagnes


D’humeur reggae ce soir. Alors plus qu’un long discours, un groupe Tryo, et un titre L’hymne de nos campagne (1997), voilà les paroles (à méditer) pour la version audio, débrouillez vous…

Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales !

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales !


Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin !

C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales !

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales !


Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

lundi, mai 08, 2006

Revival


La mode n’est qu’un éternel recommencement. Ce sont les spécialistes des tendances qui le disent ; Oui oui, il y a aujourd’hui des petits malins qui exercent le métier de tendanceurs, ils ont trouvé le bon créneau, ils regardent le temps qui passe, ils observent la mode, puis vont dans les grandes rédactions des magazines pour annoncer la bonne parole : cet été, la mode sera aux lunettes de soleil types œil de crapaud ! Et tout le monde gobe… Soit, pourquoi pas après tout, si certains sont prêts à payer des fortunes des pseudos coaches histoire d’être tendance au fil des saisons, les tendanceurs auraient torts de ne pas profiter de l’aubaine. L’idée est simple, deviner ce qui va revenir à la mode et le faire savoir aux autres. Ou alors, trouver un élément des plus kitsch et l’imposer pour le faire devenir le plus hype (cool le vocabulaire, je suis à fond dedans, hyper trendy…).

Quelle va donc pouvoir être la prochaine vague ? Actuellement nous surfons sur un revival fin 70 début 80. Madonna nous ressort un brushing et des shorts dignes d’une Amanda Lear de la belle époque, les Bekham se cachent derrière des lunettes de soleil panoramiques masquant leur dernière séance d’UV, les Suédois d’Ikea refourguent leurs invendus psychédéliques, les constructeurs automobiles osent afficher des couleurs oubliées, le marron et l’orange figurent en bonne place dans les show rooms (bien que le client se précipite sur le noir ou le gis métal au moment de passer commande)…


Tout est un cercle vicieux, voyez cette photo de classe, habillez vos enfants ainsi et ils seront avant-gardistes, ils créeront la mode.
Quoi vous ne me croyez pas ? Et pourtant mes potes et moi étions fashion à l’époque…
Alors sur la photo, je suis… Non je ne vous dirais pas, mais au moins vous avez une photo de moi à présent !

Vous aussi participez au cercle vicieux de la mode, envoyez-moi vos photos à cette adresse :


et ensemble lançons les futures tendances… Et surtout amusons-nous à voir ce que nos parents nous imposaient, et que nous imposons à la génération future…
kryzstof

vendredi, avril 28, 2006

Ah la vache...


Elles viennent de débarquer à Paris ! Une invasion de vaches multicolores rendent la ville plus belle. Pour avoir vu la Cow Parade à Luxembourg, je peux vous assurer que cette idée fait de l'effet, un peu d'originalité dans les villes, ou quand l'art donne le sourire...
Les esprits les plus blasés vont me dire que cette manifestation n'est que mercantile, oui je sais, bien que ces vaches soient vendues aux enchères souvent pour des association caritatives, elles ne sont que la vitrine des reproductions vendues un peu partout dans le commerce. Et alors ? Profitons de l'instant pour une fois...
kryzstof

mardi, avril 25, 2006

André...



C’est tout nouveau, sorti le 24 avril, le nouvel album de Tom Novembre, un hommage à Bourvil.
Et après l’avoir écouté, je n’ai qu’un conseil à vous donner, courrez l’acheter ! Les chansons de Bourvil revisitées par Tom Novembre, un son jazzy, du pur bonheur.
Un petit regret cependant, il n’y a pas Pouet Pouet, parce que Pouet Pouet à fond en voiture dans les embouteillages, c’est un délice…
Merci Monsieur Novembre.

kryzstof

petit-thionvillois@hotmail.fr

lundi, avril 24, 2006

Rien compris...

Je suis consterné.
Démoralisé.
Atterré.
Plus de 25 ans d’efforts anéantis en quelques secondes. 25 ans que j’essaie en vain de remettre mon Rubik’s Cube dans le bon sens. J’y étais presque, j’ai failli y parvenir, il ne me restait que deux carrés à déplacer, impossible. Décoller les pastilles, pour les recoller discrètement ? Oui ? Non ? A quoi bon ? Toute ma concentration n’y peut rien, je suis un incapable !
Et voilà que j’apprends qu’un gamin de 16 ans, Thibaut Jacquinot, vient de reconstituer ce foutu cube inventé en 1974, en pulvérisant le record mondial en 15 secondes et 38 centièmes lors du dernier Championnat de France ! Ecœuré.

D’une part je ne savais pas qu’il y’avait un Championnat National, sinon, pensez-bien, mon entraînement aurait été plus assidu, d’autre part, comment expliquer qu’un gamin qui n’était même pas né lors du succès planétaire du Rubik’s Cube dans les années 80 puisse réaliser un tel exploit ? Ses parents ont recyclé leurs vieilleries auprès de leur rejeton ?

Mais dites-moi, vous, vous y arrivez à reconstituer ce cube ? Ou il n’y a que moi qui suis dans cette situation ?

vendredi, avril 21, 2006

Mister Brown

Et voilà, je viens de l’achever. Le troisième roman paru en France de Dan Brown, Deception Point. Verdict : j’ai adoré, un livre dont on ne peut décrocher une fois commencé, du pur plaisir. J’avoue avoir hésité quelque temps avant de me le procurer, bien sûr j’avais lu le Da Vinci Code qui m’avait enthousiasmé puis Anges & Démons, dans la même veine. Les deux premiers romans naviguant autour de la religion j’avais la crainte de revenir une troisième fois dans le monde ecclésiastique et de me lasser de toutes ces bondieuseries. Et non, perdu, c’est un tout autre univers qui est décortiqué ici, entre Nasa et Maison Blanche où la science cherche à servir la politique, passionnant, prenant, captivant, un livre comme je les aime, un roman qui se lit d’une traite.

Certes Dan Brown est devenu au fil des années et de ses succès la cible privilégiée de bon nombre de critiques, qualifiants ses œuvres de sous-littérature. Ok, pourquoi pas, la jalousie peut-être, les critiques ne sont-ils pas souvent des écrivains refoulés en manque d’éditeur et de succès, qui pour palier ce manque préfèrent cracher sur les œuvres des autres ? On dit aussi que le Da Vinci Code était truffé d’erreurs, soit, mais il a permis a de nombreux auteurs de faire un peu d’argent dessus en sortant des Da Vinci Code décryptés et autres rectificatifs copiant le sourire énigmatique de Mona-Lisa en une, surfant sur la vague d’un best-seller mondial. Alors oui, il y a peut-être des erreurs, et alors ? Le but d’un roman n’est il pas de divertir ? Si l’on cherche de l’exactitude, il suffit d’ouvrir un dictionnaire, un livre d’histoire, un traité de philosophie ennuyeux à mourir. Le roman doit être un plaisir, il doit susciter l’envie de lire, de passer du bon temps, et pourquoi pas l’histoire achevée d’approfondir le sujet au fil de ses propres recherches.

Alors merci Mister Brown et à bientôt pour la traduction de Digital Fortress…

kryzstof

dimanche, avril 16, 2006

Triste temps, belles découvertes… Œufs mouillés

C’est le week-end, fini la semaine… Week-end de quatre jours, ça a du bon de vivre en Moselle quelque fois, les vieilles lois prolongent nos congés. Pâques, la chasse aux œufs est ouverte, l’herbe bien verte, le temps est humide, les escargots sont de sortie, ils m’ont bouffé mon chocolat les salops. Vengeance, ce soir cassolette au menu !

Moi qui me faisait une joie de profiter d’un agréable moment de détente, trêve de quelques jours dans une vie haletante de labeur. Là, j’entends déjà les mauvaises langues s’élever et gausser « Avec ce qu’il fout au boulot il ne risque pas d’être fatigué », ok, je l’admet, je ne suis pas débordé, mais croyez-moi si vous le voulez, ce n’est pas évident d’être assis devant un ordinateur à regarder l’écran quand on vous a supprimé le clavier et la souris pour d’obscures restrictions budgétaires, je voudrais vous-y voir moi ! Mais là n’est pas le propos, non ce qui m’importe, c’est mon week-end. Siroter un Perrier rondelle à la terrasse du Café de la Moselle le samedi matin, place du Marché à Thionville, un pur moment de bonheur, regarder les gens s’affairer à faire leurs achats pour le repas de Pâques, revenir du marché les bras chargés, d’autres partir la mine décrépie au travail. Et bien non, samedi pluvieux. S’enfermer pour un p’tit noir dans un café ? Bof, pas trop envie de respirer l’air enfumé d’une zone non-fumeur. Mais quand est-ce qu’elle passe cette loi ? Le français est-il plus con que l’irlandais ou que l’italien ? Le père Galouzeau de Villepin a-t-il donc si peur de se mettre à dos les français fumeurs ? Franchement Dom, au point où tu en es, imposer une loi, approuvée par une majorité de français, contre le tabac dans les lieux publics serait peut-être une chance pour ton aura partie en fumée avec le CPE non ? Bon tu fais ce que tu veux, c’est toi qui voit. Et pour la météo, Monsieur Dominique Galouzeau de Villepin de Matignon, tu peux pas faire quelque chose ? Un p’tit coup de fil à Evelyne Dehliat ou à Patrice Drevet ? Personnellement je n’ai pas leurs numéros, mais si tu demandes gentiment à ton ami de l’Intérieur, je suppose qu’il pourra te les fournir. Sinon, tournes-toi vers les toutouyoutous… J’ai la vague impression que tu ne veux vraiment pas en mettre un peu du tien, soit, on fera sans.

Un petit samedi soir culturel. Allons au théâtre ce soir. Ah le théâtre municipal de Thionville, une belle programmation depuis quelques années, mais une salle en ruines. Bon si vous mesurez plus de 1m70, attendez-vous à ressortir avec un lumbago. Si, comme votre serviteur, vous culminez à plus d’une vingtaine de centimètres de cette limite, et bien, bonne chance ! Encore faut-il pouvoir s’asseoir sur un fauteuil. Un conseil, prévoyez toujours votre arrivée dans la salle une bonne demi heure avant le début de la représentation. Je m’installe tant bien que mal dans mon fauteuil d’un rouge qui fut il y a quelques décennies écarlate, et le siège descend, mais descend très bas… Je suis assis à terre ! Salle comble, toutes les places réservées, impossible de changer de fauteuil. Le personnel du théâtre, habitué à ce genre d’incidents, est formidable, 3 ou 4 vis, une visseuse, et 10 minutes plus tard, un magnifique fauteuil me tend les bras. Un conseil, une fois assis, ne plus bouger. La pièce : Amitiés Sincères avec Michel Leeb & Bernard Murat. Un pur moment de bonheur. Du rire, beaucoup de rire, mais aussi de l’émotion, de la mélancolie, un grand jeu d’acteurs.

Toujours pas d’amélioration niveau météo ! Dominique, merde, fais quelque chose !

Je me rappelle quelques émissions radio tout en naviguant sur le net, un petit tour vers iTunes histoire de faire quelques achats. En cette période Pascale, un nom d’album me revient en tête, La femme chocolat. Olivia Ruiz pour son second album semble signer un succès certain. Je me lance j’achète, le téléchargement achevé, je branche le casque sur le portable, et là, du bonheur. Une voix sensuelle, chaude, des textes pleins de vie, on est bien loin de la Star Ac’, et finalement je suis bien content qu’elle n’ait pas gagné ce télé crochet ! Une liberté de ton, une joie de vivre, un album qui fond comme une gourmandise, cette femme chocolat est à croquer sans modération !

Peu féru de rap, je découvre le Slam, et surtout un slammeur, Grand Corps Malade. Après avoir téléchargé (légalement toujours je le précise) son album Midi 20, je suis sur le cul ! Littéralement. Non je ne suis pas retourné au théâtre ! Des textes magiques, des mots qui me parlent, des mots qui me font pleurer, oui, oui, pleurer, les larmes aux yeux chaque fois que j’écoute 6ème Sens. C’est beau la poésie, elle est partout, c’est comme le bonheur, il suffit d’ouvrir les yeux d’ouvrir son cœur, de laisser ses sentiments s’emparer de soi, de se laisser guider par son instinct, par son cœur, et faire fi des autres…


Touche d’émotion en plein milieu du week-end, pluvieux, maussade, escargots, plus de chocolat, les boules…
kryzstof